"L´OEIL D´ ABORD, LE NEZ ENSUITE, LA BOUCHE ENFIN..." disait Colette quand elle dégustait un vin et en traduisait ...
Photo Colette.
Extraits des livres Colette Gourmande, Editions Albin Michel, Amoureuse Colette de Geneviève Dorman, Le six à huit des vins de France , Editions Nicolas, Marie-Claire 1939.
...admirablement "les arrières-pensées" comme elle soulignait.
Dans Prisons et paradis, elle racontera comment lorsqu´elle avait 3 ans, son père lui apprit la saveur du Muscat de Frontignan.
Comment Fido, sa mère pour fortifier son adolescence déterrait pour elle, où elle avait caché pour qu´elles échappassent aux pillages prussiens de 1870, des bouteilles de Château-Larose, Château-Lafitte, des Chambertin et Corton...
... "J´ai tari le plus fin de la cave paternelle, godet à godet délicatement... Ma mère rebouchait la bouteille entamée et contemplait sur mes joues la Gloire des Crus Français."
Colette vénère"Monseigneur le Vin" comme elle aime l´appeler.
Elle commentera : "Les palais se mouillent et les langues se délient, ce n´est pas le moindre miracle du Vin de France- qu´il soit chaud ou frais, fluide et perlé de bulles, ou onctueux et collant légèrement aux parois de cristal, que de ressusciter la conversation française."