Où est la Côte des Fous ?
Grande Plage vue du phare à Biarritz.
Mer très agitée.
Tout d´abord elle s´appella "Côte de l´Impératrice" puis la "Côte des Fous".
Extrait du livre "La promesse bleue" de Jose Jorge Letra, écrivain portugais.
"Elle s´appella "Côte des Fous" car il y avait des gens, au temps de l´obscurantisme et de l´espérance mystique, en d´impossibles guérisons, pour croire que la combinaison du bruit cyclique des vagues avec les vents de la mer était capable de combattre les maux de la raison. Ils n´étaient pas fous ceux qui cherchaient la paix inaccesible de l´esprit dans la sauvagerie atlantique de ces plages; les fous n´étaient-ils pas au contraire ceux qui osaient s´élancer sur une mer rébarbative pour chasser la baleine ou pour traverser l´océan vers le sud."
On l´appelait pilote, guide-baigneur, nageur-sauveteur "Carcabueno" sauva de nombreux nageurs.
Revenons à un autre extrait du livre de Jose Jorge Letra.
"Biarritz est une ville que je sens, plus que je ne la connais. Tel est l´état d´âme des voyageurs lorsqu´ils décident d´écrire sur les endroits qu´ils aiment; ils laissent l´émotion et le sentiment s´exprimer à leur place, donnant raison à Antoine de Saint-Exupéry qui écrivait qu´on ne voit bien les choses - et qui dit les choses dit les lieux - que par les yeux du coeur."
Le soir, Côte des Basques.
De nouveau, extrait du livre "La promesse bleue " de Jose Jorge Letra.
"C´est une ville avec caractère et mémoire. Il y a toujours à Biarritz, quelque chose qui parle à mon coeur. Je retrouve toujours dans cette petite ville l´harmonie dont j´ai besoin pour être bien avec la mer et surtout pour être bien avec moi-même. Le vin et la bonne chère locale contribuent à créer le cadre de cet accueil fraternel."
Je n´ai rien à ajouter. Voici comment cet écrivain portugais a su si bien exprimer ce que moi et beaucoup d´autres personnes ressentent ici. N´oublions pas notre chère Impératrice Eugénie de Montijo qui fut la première à aimer Biarritz et nous le faire partager.
Piments doux d´Anglet.
N´oubliez pas, si vous allez au Pays Basque entre Juin et septembre de goûter ce petit légume qui a gardé encore toute sa saveur, car sa culture reste encore assez artisanale.
Surtout si vous l´achetez le dimanche matin en été, au marché de Guéthary sur le fronton.
Il fut sur le point de disparaître. Grâce à quelques personnes, il est bien présent sur les étals en été depuis plusieurs décennies.